Les débats sur l’histoire, Canadian-style

Dans cet article, Jack Jedwab et Julie Perrone, de l'Association d'études canadiennes, explorent les débats portant sur l'enseignement de l'histoire nationale au Québec et dans le reste du Canada.

Écrit par Jack Jedwab et Julie Perrone.

Mis en ligne le 11 décembre 2020

En mai 2013, une manchette fait jaser. On cite Pauline Marois, qui croit que « l’histoire est mal enseignĂ©e au QuĂ©bec1 ».  Entrent en scĂšne plusieurs protagonistes : des enseignants offusquĂ©s, des universitaires alarmistes, un public rancunier ou indiffĂ©rent. Un conflit « historique Â» certainement, mais pas unique.

En effet, du cĂŽtĂ© du Rest of Canada ou ROC, cette entitĂ© vaste et indĂ©finie que certains assument homogĂšne, un dĂ©bat similaire fait les manchettes depuis plusieurs mois, voire quelques annĂ©es2. À la base, le conflit est le mĂȘme.

Les politiciens perçoivent un manque de connaissances historiques flagrant chez leur public et souhaitent y remĂ©dier. En rĂ©ponse, certains enseignants s’insurgent qu’on critique leur travail, certains historiens crient au rĂ©visionnisme, et d’autres se rĂ©jouissent simplement de voir l’histoire faire la une des manchettes.

La nature du dĂ©bat diffĂšre quelque peu toutefois. Au QuĂ©bec, on dit que l’histoire est mal enseignĂ©e. Dans le reste du Canada, on dit que les Canadiens ne connaissent pas leur histoire, que les jeunes « ne savent pas d'oĂč nous venons [
] ne connaissent pas les possibilitĂ©s que nous avons dans l'avenir, et les privilĂšges qu'ils ont de pouvoir se dire Canadiens3 [traduction des auteurs]». 

Ainsi, ce que l’on propose dans les deux cas rĂ©pond exactement Ă  la problĂ©matique Ă©noncĂ©e : au QuĂ©bec, ce sont des changements aux programmes d’enseignement que l’on prĂ©conise4. Dans le reste du Canada, on se concentre Ă  Ă©duquer le grand public sur l’histoire canadienne (puisque de toute maniĂšre on ne peut toucher aux programmes d’enseignement)5.

Plusieurs provinces ont ajustĂ© leurs programmes d’enseignement et travaillent Ă  trouver un certain Ă©quilibre entre l’histoire rĂ©gionale, canadienne et mondiale.

Le gouvernement fĂ©dĂ©ral, quant Ă  lui, ne peut intervenir sur la question des programmes d’enseignement, mais peut tout de mĂȘme sĂ©lectionner des domaines dans lesquels investir, tels le dĂ©veloppement de matĂ©riel d’enseignement, le soutien Ă  la commĂ©moration historique et le soutien Ă  des activitĂ©s de rĂ©seautage pour Ă©ducateurs et enseignants. Le gouvernement finance aussi les musĂ©es nationaux, lesquels sont considĂ©rĂ©s par beaucoup de Canadiens comme la source la plus fiable de savoir historique6.

Quel récit national?

Un des dĂ©fis de taille sous-tendant les efforts des gouvernements Ă  promouvoir une meilleure connaissance de l’histoire est de mettre de l’avant un rĂ©cit qui puisse non seulement lier le passĂ© au prĂ©sent, mais aussi renforcer le sentiment d’attachement au pays.

Bien que les enquĂȘtes publiques suggĂšrent qu'il n'existe pas de vĂ©ritable problĂšme en ce qui a trait Ă  l’attachement au Canada chez les Canadiens hors du QuĂ©bec7, la perception voulant que nous soyons nombreux Ă  tenir le pays pour acquis persiste tout de mĂȘme. On ressent Ă©galement que l’attachement au Canada se fonde sur une connaissance inadĂ©quate de l’histoire du pays.

La tĂąche de dĂ©velopper un rĂ©cit inclusif pour l'ensemble du Canada, y compris le QuĂ©bec, n'est pas simple. La composition du pays a Ă©voluĂ© de façon spectaculaire, et les rĂ©cits nationaux sont souvent motivĂ©s par la prĂ©sence d'une majoritĂ© ethnique qui a une empreinte culturelle de longue date sur le territoire. InĂ©vitablement, certaines personnes se sentiront exclues du rĂ©cit, en particulier lorsque le gouvernement se mĂȘle de rĂ©interprĂ©ter et de diffuser l'histoire.

À l'extĂ©rieur du QuĂ©bec, certains considĂšrent la prĂ©sence britannique comme historiquement importante dans la fondation de la nation. Toutefois, si l’on pense Ă  la construction nationale dans le contexte contemporain, les Canadiens identifient plutĂŽt l'apport des multiples vagues de nouveaux arrivants comme fondement premier, d'oĂč l’idĂ©e d’une nation d'immigrants. Et depuis plusieurs dĂ©cennies, il y a eu un effort marquĂ© des responsables provinciaux Ă  intĂ©grer l’histoire des PremiĂšres Nations dans les programmes d’enseignement.

Ainsi, un rĂ©cit national qui se concentre Ă  renforcer nos liens envers la monarchie britannique, ce que le gouvernement fĂ©dĂ©ral tente actuellement de faire selon certains8, peut difficilement rejoindre les Canadiens, surtout lorsque l'intĂ©rĂȘt et le soutien de ceux-ci envers cette monarchie ne volent pas trĂšs haut.

Le gouvernement du Canada a investi une somme importante afin que la population se rappelle de l’importance de la guerre de 1812 dans le rĂ©cit national canadien. Les deux guerres mondiales oĂč des Canadiens ont combattu vaillamment sont Ă©galement considĂ©rĂ©es comme des Ă©lĂ©ments essentiels du rĂ©cit national mis de l’avant par le gouvernement.

Il est à noter que les gouvernements précédents auraient fort probablement proposé une vision similaire du récit national. L'accent mis sur la guerre de 1812 et la participation des Canadiens aux deux guerres mondiales sont toutefois peu susceptibles de rejoindre la majeure partie du Québec français, et par osmose ces événements sont donc perçus comme une partie intégrante du récit canadien-anglais.

Il n'est pas anormal pour un gouvernement de proposer sa propre interprĂ©tation de certains Ă©vĂ©nements historiques. L’historien aux Affaires Ă©trangĂšres Hector Mackenzie souligne effectivement que « tous les gouvernements depuis la ConfĂ©dĂ©ration ont vu l'histoire Ă  travers le prisme des besoins politiques ou des prĂ©jugĂ©s actuels9 ». 

Les conservateurs n’ont pas Ă©tĂ© au pouvoir pendant une bonne partie du 20e siĂšcle, siĂšcle dominĂ© par les libĂ©raux, y compris durant la Seconde Guerre mondiale. Ceci ne les a nullement empĂȘchĂ©s de vouloir marquer cet Ă©vĂ©nement. Dans d’autres cas toutefois, ils se sont montrĂ©s plus rĂ©ticents.

Sans surprise, ils ont rĂ©sistĂ© Ă  l’idĂ©e de marquer l'anniversaire de la Charte canadienne des droits et libertĂ©s, alors que les libĂ©raux considĂšrent le rapatriement de la Constitution canadienne comme l’un des Ă©vĂ©nements fondateurs du pays.

Histoire et fonds publics

Certains accusent le gouvernement fĂ©dĂ©ral de s’immiscer dans l’enseignement de l’histoire, surtout par le biais de ses dĂ©cisions financiĂšres10. Sean Kheraj par exemple, suggĂšre que lĂ  oĂč le gouvernement dĂ©cide de dĂ©penser façonne sa reprĂ©sentation de l’histoire du Canada11.

Rod Mickleburgh a Ă©crit dans le Globe and Mail que les conservateurs, en finançant certains aspects de l’histoire canadienne, cherchaient en fait Ă  transformer celle-ci Ă  son image, une image12, ajoute-t-il, semblant cĂ©lĂ©brer un militarisme qui pour plusieurs n’a jamais vraiment existĂ© au Canada.  

Le fait de dĂ©penser des millions pour la commĂ©moration des guerres mais de couper les budgets d’organismes qui pourraient contribuer Ă  augmenter nos connaissances sur celles-ci semble contradictoire. En fait, c’est une dĂ©cision d’affaires qui a du sens si l’on prend un peu de recul et qu’on tait nos objections innĂ©es : les millions dĂ©pensĂ©s pour la commĂ©moration la guerre de 1812 ont produit des rĂ©sultats relativement plus visibles que les millions dĂ©pensĂ©s pour offrir un service de qualitĂ© aux chercheurs se prĂ©sentant aux archives nationales.

En effet, un sondage de juin 2013 de l’Association d’études canadiennes (AEC) dĂ©montre que 19 % des Canadiens anglais ont identifiĂ© la guerre de 1812 comme l’un des Ă©vĂ©nements fondateurs du Canada13, alors que prĂšs de 40 % des Canadiens disaient en 2009 ne pas possĂ©der assez de connaissances sur cette guerre pour savoir qui l’avait remportĂ©e14.

Histoire, identité et attachement

La nature du dĂ©bat sur l’histoire porte en grande partie sur la construction d’un rĂ©cit national inclusif porteur d’identitĂ©. Ainsi, on pourrait Ă  la limite suggĂ©rer que l’origine du dĂ©bat sur l’histoire est en fait vieux de quarante ans, lorsque Tom Symons a annoncĂ© qu’il y avait « peu de pays dans le monde avec un systĂšme d'Ă©ducation postsecondaire dĂ©veloppĂ© qui portent si peu attention Ă  l'Ă©tude de leur propre culture
 dans le cursus universitaire15 ».

Quarante ans plus tard, c’est le mĂȘme discours qui est tenu par les conservateurs au pouvoir et par le Parti quĂ©bĂ©cois.

Ainsi, les conversations au QuĂ©bec et ailleurs au Canada se rejoignent sur plusieurs points. Une rĂ©flexion sur l’enseignement de l’histoire nous amĂšne, inĂ©vitablement il nous semble, Ă  rĂ©flĂ©chir aussi sur l’identitĂ©, qu’elle soit quĂ©bĂ©coise ou canadienne. Parce que l’histoire, qu’on l’accepte facilement ou non, sert Ă  construire l’identitĂ© nationale.

Ne pas connaĂźtre son histoire, c’est ne pas se connaĂźtre soi-mĂȘme.

Les inquiĂ©tudes exprimĂ©es de part et d’autre ne sont pas surtout dirigĂ©es vers l’identitĂ© construite par un rĂ©cit national, quel qu’il soit; elles concernent plutĂŽt la façon dont  les jeunes Canadiens vont comprendre et s’approprier cette idĂ©e nationale. C’est aussi une question de savoir comment cette identitĂ© façonnĂ©e par l’histoire nationale se traduira en termes de fiertĂ© et d’attachement envers la nation.

Les dĂ©bats au QuĂ©bec et ailleurs au Canada sont donc l’expression d’une lutte pour gagner le cƓur et l’esprit des jeunes, que ce soit pour les « endoctriner Â» ou pour leur enseigner la fiertĂ© nationale et dĂ©velopper leur sentiment d’appartenance, pour cĂ©lĂ©brer les grandes rĂ©alisations de la nation ou pour souligner ses plus grands Ă©checs. 

Et c’est l’avis non seulement du gouvernement, qui tente d’influencer le niveau d’attachement des Canadiens, et de certains historiens qui veulent nous mettre en garde contre cette influence, mais aussi du grand public canadien.

En 2011, l’AEC a demandĂ© aux Canadiens d’identifier ce qui aurait le plus d’impact sur le renforcement du sentiment d’appartenance envers la nation, et 78 % d’entre eux ont identifiĂ© que c’était une connaissance approfondie de notre histoire qui semblait offrir le plus de promesses16.

Et les Canadiens dans tout ça


En fin de compte toutefois, dans cette conversation entre les historiens de toutes croyances et le gouvernement, que ce soit au QuĂ©bec ou dans le reste du Canada, il manque le « public Â», celui qui ne connaĂźt pas assez, celui qui devrait en connaĂźtre plus. C’est sans doute lĂ  oĂč se trouvent certaines pistes de solutions.

Il s’agit de mesurer les connaissances des Ă©lĂšves au-delĂ  des dates, de voir comment ils appliquent leurs compĂ©tences Ă  la pensĂ©e critique, si centrale pour la pensĂ©e historique et l’enseignement de l’histoire. Il faut comprendre comment nos jeunes consomment et s’approprient l’histoire du Canada, et ce, afin d’ĂȘtre en mesure de mieux l’enseigner, la diffuser et la promouvoir.

Les chercheurs Jocelyn LĂ©tourneau, StĂ©phane LĂ©vesque et RaphaĂ«l Gani travaillent depuis plusieurs annĂ©es Ă  mesurer si, effectivement, les gĂ©nĂ©rations futures connaissent bien leur histoire. Selon eux, au QuĂ©bec on sait l’histoire, mais on ne la connaĂźt pas vraiment17.

On se fonde sur des rĂ©cits qui sont solidement ancrĂ©s, mais quelquefois erronĂ©s; et il arrive que ces rĂ©cits continuent d’ĂȘtre utilisĂ©s mĂȘme s’ils ont pu ĂȘtre questionnĂ©s durant un cours d’histoire au secondaire. Selon LĂ©vesque et coll., « l’histoire qui est vĂ©hiculĂ©e par les Ă©tudiants est façonnĂ©e par des forces qui sont externes au domaine de l’enseignement formel18 ».

Ces forces externes, par exemple les Minutes du patrimoine de l’Institut Historica-Dominion (maintenant Historica-Canada) ou les publicitĂ©s sur la guerre de 1812, doivent tout de mĂȘme ĂȘtre considĂ©rĂ©es et leur valeur d’enseignement, prise en compte. C’est donc dire qu’on gagnerait tous Ă  ce que la conversation entre tous ces protagonistes devienne plus « collaborative Â».

Ce travail sur l’utilisation et la rĂ©tention de l’histoire doit ĂȘtre effectuĂ© au niveau national, pour mieux comprendre ce que les jeunes, ceux qui assureront un jour la continuitĂ© de cette histoire, font avec l’histoire canadienne.

L’histoire du Canada a eu ses hauts et ses bas et comprend de multiples perspectives. Mais il reste que c’est une histoire dont beaucoup de gens sont fiers. Et selon le plus rĂ©cent sondage de l’Association d’études canadiennes, indĂ©pendamment du fait qu’ils connaissent notre histoire ou non, les rĂ©pondants s’en disent effectivement trĂšs fiers19.  

Qu’ils prennent place au QuĂ©bec ou ailleurs au Canada, qu’ils portent sur l’appropriation ou sur la rĂ©interprĂ©tation d’un rĂ©cit national, ces dĂ©bats ont du moins l’avantage indĂ©niable de permettre de prendre part Ă  une rĂ©flexion importante par rapport Ă  notre histoire.

Comme Randy Boswell le laisse entendre, « l'effet principal de toutes ces attaques et contre-attaques [
] est une prise de conscience que ce pays a effectivement un passĂ© riche aux multiples facettes20 ».

Jack Jedwab est Directeur général de l'Association d'études canadiennes et Julie Perrone est Directrice adjointe de l'Association d'études canadiennes.

Cet article est apparu Ă  l'origine dans la revue Enjeux de l’univers social, volume 9, numĂ©ro 3, automne 2013, p.33-35. La revue est publiĂ©e par l’Association quĂ©bĂ©coise pour l’enseignement en univers social (AQEUS). 

L’association quĂ©bĂ©coise pour l’enseignement en univers social est une association qui regroupe au sein du mĂȘme regroupement autant ceux qui enseignent en univers social (primaire), qu’en histoire, en gĂ©ographie, en monde contemporain et en Ă©ducation financiĂšre (secondaire). Elle regroupe autant des enseignants que des conseillers pĂ©dagogiques, des enseignants du collĂ©gial, des didacticiens universitaires, des retraitĂ©s et des Ă©tudiants universitaires. Elle rĂ©pond ainsi au vƓu d’un grand nombre d’enseignants de retrouver sous la mĂȘme enseigne les disciplines et les programmes de l’univers social.


Notes

1.   Voir Bahador Zabihiyan, « JournĂ©e nationale des patriotes : L’histoire est mal enseignĂ©e au QuĂ©bec croit Marois », Le Devoir, 21 mai 2013.

2.   Si l’on considĂšre que les dĂ©buts de ce nouveau dĂ©bat historique ont Ă©tĂ© initiĂ©s par l’annonce de plus de 28 millions de dollars dĂ©diĂ©s Ă  la commĂ©moration de 1812, alors on parle d’une discussion amorcĂ©e dĂšs octobre 2011.

3.   James Moore, citĂ© par Jennifer Ditchburn, “Country in jeopardy if Canadians don’t know their history, Minister says”, Ottawa Citizen, 11 juin 2013. Voir http://www.ottawacitizen.com/travel/Country+jeopardy+Canadians+dont+know+their+history+says/8509674/story.html, consultĂ© le 14 juin 2013.

4.   Pensons par exemple Ă  la manchette du Devoir en mars dernier la politique entourant la formation (ou non) d’un comitĂ© ministĂ©riel chargĂ© d’examiner les programmes d’histoire. Voir http://www.ledevoir.com/societe/education/372561/bisbille-autour-d-un-comite-ministeriel, consultĂ© le 13 juin 2013. N’oublions pas le plaidoyer, quelques semaines plus tard, du ministre de l’Enseignement supĂ©rieur Pierre Duchesne pour des cours d’histoire obligatoires au cĂ©gep. Voir http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/05/07/pierre-duchesne-souhaite-cours-histoire-obligatoires-au-cegep_n_3230704.html, consultĂ© le 13 juin 2013.

5.   Les conservateurs ont notamment listĂ© les Ă©vĂ©nements marquants qu’ils souhaitent voir commĂ©morĂ©s (et pour lesquels il y aura certainement des fonds importants allouĂ©s), parmi eux plusieurs batailles des PremiĂšre et DeuxiĂšme guerres mondiales, l’anniversaire de naissance de John A. MacDonald et, bien entendu, le 150e anniversaire de la ConfĂ©dĂ©ration. Voir http://news.nationalpost.com/2013/01/30/stephen-harper-lists-his-governments-priorities-doesnt-say-a-word-about-aboriginals-despite-idle-no-more-movement/, consultĂ© le 13 juin 2013.

6.   Voir http://www.acs-aec.ca/pdf/polls/History%20Knowledge%20and%20Trust%20amongst%20Canadians.pptx, consultĂ© le 5 juillet 2013. Plus de 83 % des Canadiens identifient les musĂ©es comme la source historique Ă  laquelle ils font le plus confiance.

7.   Effectivement, un sondage de l’Association d’Ă©tudes canadiennes de 2011 notait que 98 % des Canadiens anglais se disaient fortement ou plutĂŽt attachĂ©s au Canada, comparativement Ă  69 % des Canadiens français. Voir http://www.acs-aec.ca/pdf/polls/Elements%20of%20Attachment%20to%20Canada.docx, consultĂ© le 3 juillet 2013.

8.   Voir Ă  ce sujet l’excellent article de Jocelyn LĂ©tourneau sur la « royalisation » du paysage symbolique du Canada dans le Globe and Mail au http://www.theglobeandmail.com/commentary/reconstructing-the-canadian-identity/article12892670/, consultĂ© le 3 juillet 2013.

9.   Hector Mackenzie, « Les trous de mĂ©moire : Les multiples usages et abus de l’histoire », ThĂšmes canadiens, Ă©tĂ© 2013, 37.

10.   On cite les coupures Ă  BibliothĂšque et Archives nationales et Parcs Canada, juxtaposĂ©es aux fonds allouĂ©s pour le changement de nom du MusĂ©e canadien des civilisations et la commĂ©moration de la guerre de 1812.

11.   Voir Sean Kheraj, « More Canadian history, more better », 13 fĂ©vrier 2013. Voir http://activehistory.ca/2013/02/more-canadian-history-more-better/, consultĂ© le 17 juin 2013.

12.   Rod Mickleburgh, “Heritage Minister wants Canadian history taught in all high schools”, Globe and Mail, 20 octobre 2012.

13.   Voir http://www.acs-aec.ca/pdf/polls/Founding%20People%20of%20Canada%20Who%20and%20When.docx, consultĂ© le 3 juillet 2013.

14.   Voir http://www.acs-aec.ca/pdf/polls/12604640589505-FR.pdf, consultĂ© le 3 juillet 2013.

15.   T.H.B. Symons, Se connaĂźtre. Le Rapport de la Commission sur les Ă©tudes canadiennes, Volume I, Ottawa : Association des universitĂ©s et collĂšges du Canada, 1975, 128.

16.   Voir http://www.acs-aec.ca/pdf/polls/Elements%20of%20Attachment%20to%20Canada.docx, consultĂ© le 3 juillet 2013.

17.   Jocelyn LĂ©tourneau, prĂ©sentation donnĂ©e au CongrĂšs de la SociĂ©tĂ© historique du Canada, Ă  Victoria, C.B., 1er juin 2013.

18.   StĂ©phane LĂ©vesque, Jocelyn LĂ©tourneau et RaphaĂ«l Gani, « A Giant with Clay Feet’: QuĂ©bec Students and their Historical Consciousness of the Nation”, International Journal of Historical Learning, Teaching and Research, vol. 11.2., 167.

19.   Voir http://www.acs-aec.ca/pdf/polls/Canada%20History%20WeekFR.ppt, consultĂ© le 3 juillet 2013.

20.   Randy Boswell, « Les guerres de l’histoire du Canada valent de l’or pour les vulgarisateurs du passĂ© », ThĂšmes canadiens, Ă©tĂ© 2013, 35.

Relié à Enseignement