L’histoire du Canada comme vous ne l’avez jamais vue!
Faire entendre sa voix : s’impliquer dans des enjeux qui vous concernent directement !
Mino-pimatisiwin : Vivons la bonne vie La Société Histoire Canada avec le Centre national pour la vérité et la réconciliation |
Ce plan de cours en plusieurs parties aidera les élèves à comprendre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et à se pencher sur les injustices historiques et contemporaines à l’encontre des Premières Nations, des Inuits et des Métis au Canada. Les élèves participeront à des activités qui les encourageront à réfléchir à la façon dont le gouvernement traite les peuples autochtones, à s’informer sur les mouvements dirigés par des Autochtones et à agir en faveur de la réconciliation. Pour l’élève :
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Ressources |
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Contexte |
La Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 13 septembre 2007. La DNUDPA est un cadre qui reconnaît les droits des peuples autochtones du monde entier, notamment le droit à l’autodétermination, à la préservation de la culture, à l’éducation, à la santé et à la terre. La Déclaration établit un cadre universel pour la survie, la dignité et le bien-être des peuples autochtones. Dans son rapport de 2015, la Commission de vérité et réconciliation a placé la Déclaration au cœur des 10 principes de réconciliation, qualifiant la DNUDPA de « cadre pour la réconciliation à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la société ». Le gouvernement du Canada s’est d’abord opposé à la Déclaration, mais l’a finalement approuvée en 2010 en tant que document d’orientation. En 2016, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il soutenait pleinement la Déclaration et s’est engagé à la mettre en œuvre. En 2021, le gouvernement du Canada a adopté le projet de loi C-15, Loi concernant la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui a lancé le processus visant à harmoniser les lois et les politiques canadiennes avec les principes de la DNUDPA. Toutefois, la mise en œuvre de la DNUDPA au Canada reste un processus complexe et continu. |
Activité de la leçon |
LEÇON 1Cette leçon est une introduction aux droits de la personne et à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA). Les élèves effectueront des recherches et en apprendront davantage sur les droits que protège cet accord international.
LEÇON 2Dans cette leçon, les élèves comprennent que les droits des Premières Nations, des Inuits et des Métis n’ont pas toujours été respectés et honorés au Canada. Ils découvriront des exemples passés et actuels de traitements injustes à l’égard des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Ils découvriront également des personnages exemplaires qui se sont attachés à faire appliquer et respecter les droits des Autochtones au Canada.
LEÇON 3Dans cette leçon, les élèves découvriront les mouvements qui défendent les droits des enfants autochtones et réfléchiront à la manière dont ils peuvent agir contre diverses formes de discrimination.
Après avoir présenté les vidéos et les ressources à vos élèves, animez une discussion avec l’ensemble de la classe. Vous pouvez explorer les questions suivantes. La réponse à certaines d’entre elles peut nécessiter des recherches supplémentaires :
LEÇON 4Maintenant que les élèves en savent plus sur la DNUDPA et les droits des peuples autochtones au Canada, ils peuvent s’exercer à s’impliquer dans des dossiers qui les concernent. Vous pouvez continuer à explorer les mouvements de jeunes présentés plus haut ou étudier d’autres questions urgentes au Canada, telles que (mais sans s’y limiter) les revendications territoriales, l’extraction des ressources, les enfants autochtones pris en charge ou la revitalisation des langues.Pour commencer, lisez à voix haute le message de Harry Bone et Florence Paynter, pages 4-5 de Mino-pimatisiwin : Vivons la bonne vie. Dans ce message, les aînés nous transmettent un enseignement important. Demandez aux élèves de réfléchir à la signification de Mino-pimatisiwin et à la façon dont ils peuvent suivre le bon chemin en favorisant la réconciliation au Canada.
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Évaluation |
Les enseignants peuvent préparer une évaluation sommative pour ce travail collectif. Nous vous encourageons à cocréer des grilles d’évaluation avec vos élèves, car cette approche reflète les principes de l’espace éthique que vous avez créé avec eux. Pour ce faire, consacrez un cours complet à discuter avec vos élèves de ce qui constitue un apprentissage réussi. Les évaluations peuvent également changer en fonction des travaux que les élèves décident de réaliser, ce qui favorise également la différenciation. Assurez-vous de collaborer avec vos élèves afin de cocréer ces grilles d’évaluation de la bonne façon ! |
Enrichissement |
Dans le cadre d’une participation collective, les élèves peuvent organiser une assemblée scolaire (à l’instar de la Journée Ayez un cœur). Demandez aux élèves de transmettre ce qu’ils ont appris et d’expliquer comment l’ensemble de l’école peut agir de concert. |
Déclaration finale de l’autrice : Les enseignants et les élèves doivent utiliser des ressources autochtones ou créées en collaboration, ou s’assurer qu’ils travaillent avec les équipes de l’éducation autochtone de leurs conseils scolaires lorsqu’ils abordent ces sujets. Pour donner un cours sur la perpétuation du colonialisme au Canada, il faut le faire d’une manière éthique, centrée sur l’enfant et tenant compte des traumatismes. Si vous faites ce travail seul, vous faites fausse route. Tendez la main à d’autres personnes au besoin et sachez que vous n’êtes jamais seul. Dans le cadre de cette expérience, les élèves apprendront que leur voix doit être entendue et qu’elle PEUT l’être ! Utilisez cette leçon parallèlement à d’autres conversations avec vos élèves. Nous vous encourageons également à demander à vos élèves s’ils souhaitent créer un club de justice sociale afin de poursuivre ces échanges et de responsabiliser la communauté scolaire. La participation à ces mouvements doit être permanente, car le travail de réconciliation est quotidien. |