Pétition
Cette pétition en rouleau de 1828 est composée d’un texte de demande, réclamant, entre autres choses, la responsabilité ministérielle et la représentation proportionnelle. Car même si les Patriotes détiennent alors la majorité à la Chambre d’assemblée élue du Bas-Canada, ce sont leurs adversaires qui disposent de la majorité du pouvoir.
La pétition est signée par la majorité des députés de la salle d’assemblée du Bas-Canada — des Papineau, Viger, Nelson, Cuvillier, etc. — et est endossée par plus de 87 000 citoyens du Bas-Canada. Elle est envoyée à Londres avec une liste de doléances contre l’administration de la colonie du gouverneur Dalhousie.
Le peu de réponses à cette pétition et le rejet des 92 résolutions adoptées en 1834 par le Parti patriote ajoutent aux tensions politiques dans la colonie. Ces tensions éclatent en 1837 : en résultent des protestations populaires, un soulèvement armé et une flambée de violence. Parmi les demandes des Patriotes, on trouve un gouvernement responsable, un conseil législatif élu et une meilleure présence des francophones dans l’appareil administratif.
Le Rapport Durham, rédigé au lendemain des Rébellions du Haut et du Bas-Canada, entraîne l’union des deux Canada (afin de faciliter l’assimilation des francophones) et l’adoption d’un gouvernement responsable.
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