En début d’année, Lucie Jean-Mercier demande aux élèves de lui remettre un travail parlant de leurs origines. Ce n’est pas un arbre généalogique comme tel, mais plutôt une prise de conscience que le fait d’être Canadien peut être défini de diverses façons et qu’en tant qu’individu, l’élève fait partie intégrante de l'histoire.
Après avoir étudié ensemble le thème Peuplement et population du programme, elle leur demande un travail en équipe de deux qui explore davantage ces notions. Elle considère essentiel que ses élèves puissent ressentir l’histoire en se mettant dans la peau de gens ayant vécu le passé. Elle leur demande donc de concevoir une entrevue fictive (mais basée sur des faits réels) avec un immigrant (juif, italien, chinois ou ukrainien) arrivant au Canada au tournant du XXe siècle. Les élèves pourront ainsi mieux comprendre le vécu, les difficultés et les espoirs de ceux-ci. Une recherche de photographies d’époque permet au groupe de travailler avec les sources premières.
Plusieurs élèves se sont inspirés du vécu de leurs propres ancêtres conférant ainsi un aspect plus personnel au travail. L’idée était aussi de prendre conscience que nous sommes tous de souche immigrante, peu importe l’époque d’arrivée de nos ancêtres.
Enfin, la seconde et dernière partie du travail, qui accentue l’histoire dans sa longue durée, requiert une réflexion d’un descendant actuel de l'immigrant adopté par le jeune. Comment le descendant voit-il les sacrifices de son ancêtre immigrant? Comment estime-t-il sa vie au Canada?
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la Société Histoire Canada peut remettre le Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement.
Les dossiers de candidature pour participer au programme du Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement sont maintenant acceptés.
