Le gouverneur général invite les enseignants à faire revivre l’histoire à leurs élèves.
Les professeurs d’histoire doivent recourir aux technologies multimédias et à la recherche scientifique sur l’apprentissage des enfants pour créer de nouvelles façons d’enseigner l’histoire, notamment l’histoire des Autochtones, aux élèves canadiens, mentionne le gouverneur général, David Johnston.
Lors de la session d’ouverture de la réunion nationale des anciens lauréats du Prix d’histoire du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement, M. Johnston a dégagé trois thèmes qu’il juge essentiels à l’enseignement de l’histoire aujourd’hui : la révolution numérique, les connaissances sur le fonctionnement du cerveau et l’interconnexion mondiale qui caractérise notre époque moderne.
« À la lumière de cette révolution numérique, notre défi est de taille : comment recourir aux technologies multimédias pour accompagner nos communications, un défi auquel nous tentons encore à ce jour de nous adapter, pour faire progresser l’apprentissage? Ensuite, comment utiliser les enseignements tirés sur le fonctionnement du cerveau et les appliquer sur le terrain? Et enfin, alors que le monde est maintenant à notre portée, comment intégrer cette réalité à notre travail? » s’est interrogé M. Johnston devant les 51 enseignants assemblés dans la salle de bal de Rideau Hall.
« Vous êtes parmi nos meilleurs professeurs d’histoire et la charge qui vous incombe est lourde. Le groupe d’anciens lauréats que vous formez a un défi à relever : rendre l’histoire plus vivante pour nos élèves. »
M. Johnston a également parlé du rapport publié cette année par la Commission vérité et réconciliation du Canada, qui lance un appel pour l’enseignement obligatoire de l’histoire des peuples autochtones à tous les élèves canadiens, de la maternelle à la 12e année, et qui exhorte les autorités à améliorer le programme d’études, le financement et les résultats des étudiants autochtones en matière d’éducation.
La conférence, présentée par la Société Histoire Canada, s’est poursuivie du 21 au 24 avril et prévoyait une série d’ateliers sur divers sujets entourant l’enseignement de l’histoire.
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