Métier en archet
Ce métier déné de la fin du 19e siècle des Territoires du Nord-Ouest est présenté avec une section partiellement tissée en aiguillons de porc-épic teints et naturels. Il comprend 18 bandes à ourdir faites de babiche, ainsi qu’un embout et un écarteur, ou séparateur de rangs, en écorce de bouleau.
Les aiguillons de porc-épic étaient soigneusement nettoyés et teints avant d’être tissés. On employait des teintures naturelles dérivées des plantes avant l’introduction des teintures d’aniline commerciales vers la fin du 19e siècle. Une fois les aiguillons préparés, ils devaient être aplanis et humidifiés pour les assouplir — ce que faisaient souvent les femmes en les humectant de leur salive.
Une fois le tissage terminé, les extrémités pointues des aiguillons étaient taillées et la bande pouvait être cousue sur des vêtements ou d’autres accessoires. Les ouvrages en piquants de porc-épic ont connu un déclin vers le milieu du 19e siècle, avec l’arrivée des perles de verre, mais cette tradition artistique est encore vivante aujourd’hui.
Thèmes associés à cet article
Publicité