Perceptions relatives à la Rébellion de la rivière Rouge

Dans ce balado, Philippe Mailhot explique en quoi notre compréhension de la Rébellion de la rivière Rouge évolue.

Entrevue par Joel Trono-Doerksen

Mis en ligne le 4 octobre 2019

Au printemps de 1869, le Dominion du Canada se tourne vers l’Ouest pour faire avancer son objectif d’unir les provinces, d’un océan à l’autre. Cet objectif ne peut être atteint qu’en faisant l’acquisition d’un vaste territoire, appelé Terre de Rupert, et appartenant à la Compagnie de la Baie d’Hudson.

Les résidents de la colonie de la rivière Rouge ne seront jamais informés de ce transfert foncier et l’apprennent par les journaux locaux.

Vers la fin de juin 1869, la tension monte chez les métis francophones, qui se sentent particulièrement vulnérables et mis à mal par les deux Canadas. Ils trouvent sympathie, soutien et bons conseils auprès du curé de St Norbert, l’abbé Noël-Joseph Ritchot.

Né à L’Assomption, dans le Bas-Canada, en 1825, Ritchot est nommé à St-Norbert peu après son arrivée à la rivière Rouge, en 1862. Homme costaud, portant une barbe impressionnante, l’abbé Ritchot reste un personnage légendaire chez les Métis.

La Société Histoire Canada s’est entretenue avec Philippe Mailhot au sujet de l’article qu’il a écrit à propos de l’abbé Noël-Joseph Ritchot. Il explique le rôle de l’abbé et explore le legs de la Rébellion de la rivière Rouge et de Louis Riel.

Philippe Mailhot a écrit « The Priest who Shaped a Province » dans le numéro d’octobre novembre 2019 du magazine Canada’s History. M. Mailhot a été le directeur du Musée de Saint-Boniface à Winnipeg pendant 25 ans, avant de prendre sa retraite en 2014. Historien conteur, M. Mailhot est reconnu comme une sommité en ce qui concerne les premiers jours de la Rébellion de la rivière Rouge et les négociations subséquentes.

Relié à Politique et droit