Transcription Des archives venues d’un autre monde
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T.G. Hamilton était un physicien et un parlementaire qui a fait des expériences à partir de 1918 jusqu’à sa mort en 1935.
Les membres de sa famille, et plus particulièrement sa femme, Lillian Hamilton, ont réalisé des expériences jusque dans les années 1960.
Leur manière de procéder lors des séances consistait à disposer les participants en cercle, pour ensuite mener une série d’expériences de spiritisme et documenter les phénomènes grâce à la photographie.
Ils firent d’abord léviter des tables puis dans un second temps, ils voulurent capter des manifestations et des apparitions d’ectoplasmes. Plusieurs pièces de la collection témoignent de ces phénomènes.
On dénombre au moins 800 photographies différentes. Elles étaient d’abord imprimées sur des plaques de verre pour ensuite être imprimées et documentées.
Cette collection, qui est très certainement l’une des seules à regrouper des photographies témoignant de phénomènes paranormaux, est l’une des plus impressionnantes au monde.
Les archives les plus intéressantes sont très certainement celles qui témoignent d’apparitions d’ectoplasmes.
On y voit, représenté sur les images, un médium. Une étrange matière blanche est rejetée de leur bouche. Cet écoulement forme des images appelées manifestations éphémères.
À titre d’exemple, l’une de ces manifestations montre Conan Doyle, l’une des figures importantes du spiritisme à cette époque.
Ces photographies furent une source d’inspiration et de création pour plusieurs.
La collection a entre autres inspiré des pièces de théâtre, des romans, des films hollywoodiens, des documentaires, des articles et des ouvrages théoriques.
Il est toujours surprenant de constater les usages que les gens faisaient des images de la collection.
La manière dont elles étaient créées n’est pas si importante, toutefois le pourquoi même de leur existence et les raisons pour lesquelles les personnes y ont cru sont plus intrigants. À certains égards, on pourrait qualifier les images de la collection comme des œuvres d’art mystiques.
Ces personnes créaient donc du visuel qui, à leur avis, prouvait qu’il y avait bel et bien quelque chose dans l’au-delà. Lorsque cette collection fit son entrée dans les archives au début des années 1980, il n’y avait aucune autre collection comparable.
Même si les archivistes en place étaient très ouverts à l’idée de conserver et mettre en valeur la collection, ils étaient néanmoins préoccupés par les préjugés que les gens pourraient avoir et leur questionnement au sujet de l’intérêt à vouloir conserver des archives en quelque sorte fabriquées. Une stigmatisation était possible.
En acceptant une collection comme celle-ci, nous devions faire la démonstration que nous la respections et la prenions au sérieux. Les gens ont ainsi constaté qu’il y existait un espace convenable pour faire leur don aux archives. Ils ont aussi vu que nous étions prêts à accueillir les collections et à les conserver de manière appropriée.
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