Machine à écrire de Marie Gérin-Lajoie
Cette machine à écrire de la compagnie Royal a appartenu à Marie Gérin-Lajoie (1890–1971). Marie Gérin-Lajoie est la première bachelière canadienne-française et au même titre que sa mère, Marie Gérin-Lajoie (née Lacoste), elle est une figure incontournable de l’histoire du féminisme au Québec.
En 1913, Marie Gérin-Lajoie s’implique en tant que rédactrice et directrice à La Bonne Parole, la revue mensuelle de l’association cofondée par sa mère, la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, la première association féministe franco-catholique à voir le jour au Québec. L’oeuvre la plus importante de Marie Gérin-Lajoie est certainement la fondation, en 1923, de l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil de Montréal.
Cette communauté religieuse vise à lutter contre les inégalités sociales et économiques par l’action sociale et catholique au profit des femmes, des familles et des enfants de milieux ouvriers.
Cette machine à écrire, modèle FP fabriqué de 1957 au début des années 1960, lui aurait servi de support afin de déposer ses mémoires, car en 1958 elle entreprend la rédaction de l’histoire de l’Institut Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
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